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Yunus EMRE : un vent de poésie aux Ecrivains !

Le vendredi 20 mars 2009 à partir de 20h, un vent de poésie chargé d'un profond message d'amour a soufflé au CSF Victor Hugo de Schiltigheim/Bischheim.
Organisé par ADERSCIS, avec la contribution précieuse de Michel ROTH (le pasteur protestant du quartier Ouest de Schiltigheim), la soirée autour des poèmes de Yunus EMRE et la musique mystique a sans doute été une soirée très riche en émotion. Qui est Yunus, ou plutôt qui était-il ? C'était la question posée par certains invités venus assister à la soirée. Des affiches collées ça et là donnaient une vaste idée de ce qu'il était ce grand poète populaire anatolien, derviche humaniste du 13-14ième siècle, déclaré par l'UNESCO l'un des héritages culturels du monde en 1991.
"Tu ne seras pas construit tant que tu ne seras pas en ruines.", "Quand tu cherches Dieu, cherche-le dans ton cœur. Il n'est pas à Jérusalem, ni à la Mecque, ni dans le hajj ", " Il n’existe pas une grande richesse sans vol, ni des paroles excessives sans mensonge ! "
Le NEY majestueusement par Ahmet ACER (un dentiste schilickois connu de tous!) a fait faire aux invités, un voyage à travers les siècles, comme si l'âme du derviche Yunus était là, venue parler de l'amour et de l'espoir.
Michel ROTH avec le KAVAL qu'il appelle duduk, a fait presque voyager les invités sur les steppes et les montagnes rocheuses de l'Anatolie.
Les invités ont vécu des moments exceptionnels dans la musique, le chant et la bonne humeur de Kadir DEGER, un turc bischheimois aussi talentueux au NEY qu'au SAZ. Sans oublier Yentchi qui a donné un rythme vital aux musiciens, avec son DEF qu'il a su parfaitement bien résonner...
La lecture des poèmes de Yunus, en turc (par Albera) et en Français (par Chantal et Monika) a été l'un des moments forts de la soirée...
Carol STYL, artiste de metier et toujours à la recherche de l'humain, n'a pas rencontré Yunus par hasard. Lors de la lecture du conte de Yunus écrit par Gougaud, elle a fait revivre aux invités la fabuleuse histoire de Yunus le pauvre, le misérable ou encore le pitoyable, qui a dû consacrer des longues années à nettoyer la cour du monastère où il était allé demander qu'on lui dévoile "la verité divine"
A la fin de la soirée, près de 70 invités de tous âges et tous, des origines différentes ont partagé un buffet préparé par les bénévoles de l'association Aderscis...