A la soirée "Paroles de Sagesse" organisée le samedi 26 février 2011 au CSF Victor Hugo à Schiltigheim par ADERSCIS, en partenariat avec la Paroisse protestante de Schiltigheim, le CSF Victor Hugo et Schilick Langues, près de 70 personnes de différentes cultures et générations ont participé.
Le thème de la soirée était le poète, philosophe, astronome et mathématicien persan du 12e siècle: Omar Khayyâm.
Merci du fond du coeur à Mehmet KABA (membre fondateur du groupe TURQUOISE) pour sa prestation musicale avec le saz, à Michel ROTH avec le duduk arménien et à Monika GRENOT pour la lecture des quatrains en français....
Une première fois peut-être, des quatrains de Khayyâm ont été traduits (et quel talent !) et lus en alsacien par M RIECHERT de la Maison de Retraite de St Charles. C'était un moment très émouvant pour le public, agréablement surpris par cette intervention. Grand merci à Michel ROTH qui a eu l'idée et à M RIECHERT d'avoir accompli un travail formidable.
La lecture des quatrains en français et en persan, ainsi que la musique et les chants par Aidin NAKHLBAND fût l'un des moments forts de la soirée. Ce premier partenariat avec l'Association pour la Promotion de la Culture Iranienne APCI est porteur d'espoir pour des projets futurs....
En dernière partie de la soirée, le public a été invité sur scène pour lire des quatrains de Khayyâm, dans une atmosphère très conviviale et gaie.
La soirée s'est terminée avec un buffet....
Tous les hommes voudraient cheminer sur la route de la Connaissance.
Cette route, les uns la cherchent, d'autres affirment qu'ils l'ont trouvée.
Mais, un jour, une voix criera:
"Il n'y a ni route ni sentier!"
Je me demande ce que je possède vraiment.
Je me demande ce qui subsistera de moi après ma mort.
Notre vie est brève comme un incendie.
Flammes que le passant oublie,
Cendres que le vent disperse: un homme a vécu.
Que vaut-il mieux ?
S'asseoir dans une taverne, puis faire son examen de conscience,
ou se prosterner dans une mosquée, l'âme close ?
Je ne me préoccupe pas de savoir si nous avons un Maître
et ce qu'il fera de moi, le cas échéant.
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